Cour Suprême du Cameroun
-------
Chambre Traditionnelle
AFFAIRE:
Tchiekouo Nguenang Jean-Pierre
C/
Mme Tchiekouo née Nono Julienne Blandine
ARRET N°67/L DU 18 JUILLET 1985
LA COUR,
Vu le mémoire ampliatif de Maître Ndengue, Avocat à Yaoundé, déposé le 31 août 1984 ;
Vu le mémoire en réponse de la défenderesse, déposé le 2 janvier 1985 ;
Sur le moyen unique de cassation pris de la violation de l'article 18 (f) du décret n°69/DF/544 du 19 décembre 1969 ;
non-énonciation de la coutume ainsi que la référence des dispositions législatives, réglementaires ou jurisprudentielles ;
«En ce que, le juge d'appel a simplement déclaré que la coutume qui s'appliquait aux parties est la coutume Bamiléké, sans toutefois l'énoncer ;
Alors que le texte visé au moyen exige que la coutume applicable entre les parties doit être clairement énoncée ;
En effet sur le 7e rôle de l'arrêt attaqué s'agissant du divorce, le juge d'appel motive sa décision en ces termes :
«... Considérant que ces faits rendent intolérable le maintien du lien conjugal et constituent à l'égard de la coutume Bamiléké applicable aux parties des causes de divorce, qu'il échet de faite droit à la demande de l'appelante sur ce point...» ;
Pour le lire inscrivez-vous gratuitement à notre offre numérique sans engagement