CONVENTION COLLECTIVE D'ENTREPRISE DE LA CAMPOST

TITRE II — CONTRAT DE TRAVAIL

CHAPITRE V — POSITIONS DES PERSONNELS

 Art. 30.– Permissions exceptionnelles d'absence

Le personnel de la CAMPOST bénéficie de permissions exceptionnelles d'absence à l'occasion de la survenance de certains événements familiaux énumérés ci- après avec la mention des délais d'absence appropriés :

Mariage du travailleur : Cinq (05) jours ;

Naissance d'un enfant du travailleur : trois (03) jours ;

Mariage d'Un enfant du travailleur : Deux (02) jours ;

Décès du conjoint du travailleur : Cinq (05) jours ;

Décès d'un enfant du travailleur : trois (03) jours ;

Décès du père ou de la mère du travailleur : trois (03) jours ;

Décès d'un frère ou de la sœur du travailleur : deux (02) jours ;

Déménagement du travailleur : deux (02) jours.

Ces jours s'entendent jours de travail effectif et doivent être pris au moment de l'événement qui les justifie.

2. Ces permissions exceptionnelles d'absence sont payées dans la limite des délais prévus, mais condition que leur cumul n'excède pas douze (12) jours ouvrables par année calendaire.

3. Sur demande du travailleur, mais d'accord parties, les permissions exceptionnelles d'absence peuvent être prolongées au-delà du délai spécifique à chaque événement et au-delà du plafond de douze (12) jours ouvrables. Ces prolongations sont imputées sur les congés annuels payés ou font l'objet de permissions exceptionnelles non payées, au choix du travailleur.

4. Quand l'événement se produit hors du lieu d'emploi, et nécessite un déplacement, les délais peuvent être prolongés d'accord parties mais cette prolongation n'est pas rémunérée et les frais de voyage demeurent à la charge du travailleur.

5. Le travailleur est tenu de fournir les pièces justificatives ou d'état-civil dans un délai de quarante cinq (45) jours suivant l'événement prévisible.

6. Pour tout autre événement non prévu à l'article 34 ci-dessus, la CAMPOST peut accorder à son personnel des permissions d'absence non payées dans la limite d'un (1) mois par an.

7. En cas d'absences non autorisées, le travailleur est tenu de les justifier auprès du Directeur Général dans les trois (3) jours ouvrables qui suivent l'arrêt du travail, sauf cas de force majeure. A défaut de justification dans ledit délai, le Directeur Général peut prendre une sanction disciplinaire et, passé un délai de trente (30) jours peut engager la procédure de licenciement pour abandon de poste.