RAPPORT DE PRÉSENTATION

La révision de la Charte de l'organisation de coopération islamique (OCI), le 14 mars 2008, à Dakar, ainsi que le changement de sa dénomination, en 2011, traduisent la volonté de marquer une rupture dans l'évolution de l'Organisation tendant à insuffler plus de dynamisme et de réalisations concrètes dans son action, au profit de ses Etats membres.

Le renouveau, qui caractérise ainsi l'OCI, concerne également ses Comités permanents qui sont au nombre de quatre : le Comité AL-Qods, le Comité permanent pour la coopération économique et commerciale (COMCEC), le Comité permanent pour la coopération scientifique et technologique (COMSTECH), le Comité permanent pour l'Information et les Affaires Culturelles (COMIAC).

Ces comités sont chargés de poursuivre la mise en œuvre des résolutions adoptées ou à adopter par la Conférence Islamique, d'étudier les moyens de consolider la coopération entre les Etats membres, d'élaborer les programmes et de faire les propositions susceptibles de consolider la capacité des Etats membres de l'OCI dans les domaines précités.

Chargé, en ce qui le concerne, d'impulser l'action islamique commune dans les domaines de l'information et de la culture, le COMIAC assure le suivi de la mise en œuvre des conclusions des conférences ministérielles sectorielles telles que la Conférence islamique des Ministres de l'Information (CIMI), la Conférence sur le rôle des Femmes dans le développement des Etats membres, la Conférence Islamique des Ministres de la culture (CMIC), ainsi que des activités des organes tels que l'agence Islamique internationale de presse (IINA), l'Union des Radiodiffusions des Etats Islamiques (IBU), l'Organisation Islamique pour l'Education, la Science et la Culture (ISESCO) et le centre de Recherches sur l'Histoire , l'Art et la Culture Islamique (IRMA), les Unions des radiotélévisions arabe africaine et asiatique.

La redynamisation du COMAC, que préside le Chef de l'Etat, s'inscrit dans cette logique et vise à permettre au Sénégal de jouer pleinement le rôle qui lui revient au sein de l'OCI.

Il est, dès lors, nécessaire de procéder à la nomination de la personnalité en charge de la direction du Bureau de coordination de ce comité.

Il a paru utile, pour ce faire, de s'inspirer des dispositions prises à cet égard par les Etats assurant la présidence des autres Comités, s'agissant de la nomination, du statut et des émoluments de la personnalité appelée à diriger ce bureau.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE