RAPPORT DE PRESENTATION

Le Sénégal, du fait de son rayonnement intellectuel et culturel, a toujours été une terre d'expression de différentes formes d'arts.

En effet, le foisonnement littéraire noté avant les indépendances et le rôle de pionnier que les grands intellectuels sénégalais ont joué dans l'affirmation de l'identité culturelle noire, avaient fini de faire de Dakar une grande capitale culturelle africaine.

Ce statut est allé grandissant plaçant notre pays au rang de pays de référence en matière d'organisation de grandes manifestations artistiques et culturelles africaines, grâce à d'importantes infrastructures comme le Théâtre national Daniel SORANO.

Mais, avec les difficultés liées à la période d'ajustement structurel de notre économie, ce lieu mythique ainsi que beaucoup d'autres espaces d'expression culturelle, comme les salles de cinéma, ont périclité.

De là est apparu la nécessité d'offrir un cadre de divertissement collectif à travers le théâtre qui est à la fois un genre littéraire particulier et un moyen de diffusion de spectacle.

Ainsi, par le biais de la coopération chinoise, l'Etat du Sénégal, à l'instar de tous les grands pays du monde, s'est doté d'une grande infrastructure culturelle de dernière génération avec pour ambition de faire de Dakar un hub de toutes les cultures africaines.

Le Grand Théâtre national est perçu comme un espace à vocation panafricaine consacré à l'art du continent et de la Diaspora. Sans être élitiste, le Grand Théâtre national sert de lieu d'excellence pour toute la jeunesse africaine et de tribune de publicisation pour tous les créateurs africains.

Compte tenu de son caractère industriel et commercial, à travers notamment l'organisation de grandes manifestations ainsi que de la location de différents espaces, le Grand Théâtre national va générer des ressources propres pour son bon fonctionnement.