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2018-09-22 10:35:00.0 37

L'introduction d'une réglementation spéciale et uniforme du droit de la vente des marchandises dans les seize Etats membres composant aujourd'hui l'OHADA, profondément inspiré de la Convention sur la vente internationale des marchandises, suscite une invitation à rechercher laquelle des deux législations l'emporte en cas de vente intervenant entre les parties établies soit dans deux Etats parties de l'espace OHADA soit dans deux Etats appartenant, l'un à cet espace et l'autre non.

<div class="text"> <p>En outre, le pointillisme de la r&eacute;glementation du droit OHADA sur toutes les phases de la vente de marchandises conduit &agrave; se demander si les r&egrave;gles ainsi con&ccedil;ues pour assurer la meilleure r&eacute;alisation possible de la formation, de l&rsquo;ex&eacute;cution et du d&eacute;nouement de ce contrat ne peuvent inspirer le l&eacute;gislateur ou le juge pour transposer leur contenu dans le r&eacute;gime d&rsquo;autres contrats pr&eacute;sentant des similitudes avec la vente relativement &agrave; l&rsquo;obligation de transf&eacute;rer une chose moyennant l&rsquo;acquittement d&rsquo;un prix.<br /><br />C&rsquo;est &agrave; ces deux questions que s&rsquo;est attel&eacute; l&rsquo;auteur dans cette communication.</p> <p>Le droit uniforme de l&rsquo;OHADA r&eacute;glemente quelques contrats sp&eacute;ciaux des affaires&nbsp;: le bail&nbsp;; le courtage&nbsp;; la commission&nbsp;; le mandat de l&rsquo;agent commercial&nbsp;; la soci&eacute;t&eacute; commerciale&nbsp;; le transport des marchandises par route&nbsp;; la vente commerciale. Hormis la soci&eacute;t&eacute; commerciale, seule la vente entre commer&ccedil;ants est longuement r&eacute;gie par 87 articles de l&rsquo;acte uniforme relatif au droit commercial g&eacute;n&eacute;ral<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> dans tous les d&eacute;tails de sa formation, son ex&eacute;cution, son d&eacute;nouement. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du l&eacute;gislateur OHADA pour ce contrat se comprend pour, soit plusieurs raisons&nbsp;<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>:</p> <p>- la plupart des syst&egrave;mes juridiques des Etats de l&rsquo;espace OHADA en &eacute;tait rest&eacute;e &agrave; la vente telle qu&rsquo;elle &eacute;tait con&ccedil;ue et organis&eacute;e par le code civil fran&ccedil;ais en 1804<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>, c'est-&agrave;-dire pour constituer un droit commun de la vente (et non sp&eacute;cialement celle des marchandises) largement d&eacute;pass&eacute; et inadapt&eacute; au monde actuel&nbsp;<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>;</p> <p>- la volont&eacute; de consacrer dans un texte en les y int&eacute;grant toutes les solutions de la jurisprudence etdes usages professionnels apport&eacute;es, de fa&ccedil;on durable, aux probl&egrave;mes n&eacute;s de l&rsquo;expansion internationale de la vente, des pratiques multiples que la modernit&eacute; des moyens de communication et la complexit&eacute; technique des marchandises circulantes avaient fait surgir&nbsp;;</p> <p>- la volont&eacute; d&rsquo;offrir aux acteurs &eacute;conomiques de tout l&rsquo;espace OHADA un instrument juridique unique pour faciliter la circulation des biens (la vente &eacute;tant le contrat qui illustre le mieux ce mouvement), &agrave; l&rsquo;imitation de la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de marchandises de 1980 (CVIM dite &eacute;galement Convention de Vienne sur la vente internationale des marchandises<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a>) qui n&rsquo;a &eacute;t&eacute; ratifi&eacute;e que par neuf Etats africains alors que 70 pays sont parties &agrave; cette convention<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn6" name="_ftnref6">[6]</a>.</p> <p>La double volont&eacute; de faciliter les &eacute;changes &eacute;conomiques sur le plan r&eacute;gional ou mondial, d&rsquo;une part, et de proposer des solutions au plus grand nombre de difficult&eacute;s ou p&eacute;rip&eacute;ties pouvant surgir dans la naissance, la vie et la disparition du contrat de vente se per&ccedil;oit parfaitement dans le droit de la vente commerciale de l&rsquo;OHADA. Mais son irruption dans le droit interne de chacun des Etats membres de cette organisation et, &eacute;galement, dans l&rsquo;espace r&eacute;gional que ces Etats constituent, am&egrave;ne les juristes, enseignants ou praticiens du droit, &agrave; se poser deux questions essentielles&nbsp;:</p> <p>- quels sont aujourd&rsquo;hui les rapports (apports ou emprunts) du droit OHADA de la vente commerciale avec la CVIM qui l&rsquo;avait pr&eacute;c&eacute;d&eacute;e dans cette voie&nbsp;;</p> <p>- quels sont les rapports (apports ou emprunts) du droit OHADA de la vente commercial avec les droits internes des contrats et des obligations&nbsp;?</p> <ol> <li><strong> DROIT OHADA DE LA VENTE COMMERCIALE ET CONVENTION INTERNATIONALE DE LA VENTE DE MARCHANDISES</strong></li> </ol> <p>Sans nier l&rsquo;influence de la CVIM sur le droit OHADA de la vente des marchandises<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn7" name="_ftnref7">[7]</a>, la comparaison, voire la confrontation entre les deux l&eacute;gislations est in&eacute;vitable d&egrave;s que se pose la question de d&eacute;terminer leur champ d&rsquo;application respectif sur le plan territorial et sur le plan mat&eacute;riel.</p> <ol> <li><strong>Application territoriale</strong></li> </ol> <p>Une vente internationale implique qu&rsquo;on ait affaire &agrave; un &eacute;l&eacute;ment d&rsquo;extran&eacute;it&eacute; entre les parties. Dans quels termes l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment d&rsquo;extran&eacute;it&eacute; se pr&eacute;sente-t-il?</p> <p>Selon l&rsquo;article 1<sup>er</sup> de la CVIM, celle-ci s&rsquo;applique aux contrats de vente de marchandises entre des parties ayant leur &eacute;tablissement dans des Etats diff&eacute;rents :</p> <ol> <li>a) lorsque ces Etats sont des Etats contractants ou</li> <li>b) lorsque les r&egrave;gles du droit international priv&eacute; m&egrave;nent &agrave; l'application de la loi d'un Etat contractant&nbsp;; dans ce dernier cas, la loi interne de l&rsquo;Etat contractant d&eacute;sign&eacute;e par la solution du conflit de lois s&rsquo;efface au profit de la CVIM.</li> </ol> <p>Il convient alors d&rsquo;envisager toutes les hypoth&egrave;ses possibles d&rsquo;extran&eacute;it&eacute;.</p> <p>1) Si les parties ont leurs &eacute;tablissements respectifs dans deux Etats de l&rsquo;espace Ohada, &eacute;galement signataires de la CVIM, il faut se demander, en pr&eacute;alable, si l&rsquo;uniformisation du droit par l&rsquo;OHADA et l&rsquo;int&eacute;gration juridique qui en r&eacute;sultent font dispara&icirc;tre l&rsquo;extran&eacute;it&eacute;. A priori, la r&eacute;ponse doit &ecirc;tre n&eacute;gative puisque les Etats de la zone OHADA ne sont pas fusionn&eacute;s en un seul Etat ou en une f&eacute;d&eacute;ration &laquo;&nbsp;uninationale&nbsp;&raquo;&nbsp;; il r&eacute;sulte de cette conclusion que l&rsquo;on peut raisonner sur trois r&eacute;ponses possibles&nbsp;:</p> <p>- si les parties ont d&eacute;cid&eacute; de recourir &agrave; la CVIM, celle-ci s&rsquo;appliquera &agrave; la vente, sous</p> <p>r&eacute;serve des cas dans lesquels la CVIM est silencieuse, pour lesquels il faudra faire</p> <p>appel au droit interne de la vente (OHADA) et des obligations&nbsp;;</p> <p>- si les parties n&rsquo;ont rien pr&eacute;vu de ce qui pr&eacute;c&egrave;de, on peut dire que la CVIM, &agrave; caract&egrave;re international, doit l&rsquo;emporter sur le droit OHADA (droit interne) sauf &agrave; la compl&eacute;ter par le droit OHADA dans les cas o&ugrave; la CVIM est d&eacute;faillante ou renvoie au droit interne (ce qu&rsquo;est le droit OHADA) pour la compl&eacute;ter ;</p> <p>- dans la m&ecirc;me hypoth&egrave;se de silence des parties sur l&rsquo;application de la CVIM, peut-on dire que le droit interne OHADA de la vente s&rsquo;applique, &agrave; l&rsquo;exclusion de toute autre l&eacute;gislation ou convention internationale&nbsp;? ; une telle solution ne serait concevable que si les dispositions des articles 202 &agrave; 288 AUDCG &eacute;taient d&rsquo;ordre public, ce qui n&rsquo;est pas le cas<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn8" name="_ftnref8">[8]</a> ; il faut en conclure que la CVIM s&rsquo;appliquera donc&nbsp;;</p> <p>- enfin, les parties peuvent convenir que le droit OHADA s&rsquo;applique sous r&eacute;serve de se voir &eacute;carter totalement ou sur certains points seulement au profit soit de la CVIM, soit de toute autre l&eacute;gislation choisie express&eacute;ment par les parties.</p> <p>2) Une autre hypoth&egrave;se peut se pr&eacute;senter&nbsp;: les parties en pr&eacute;sence ont leur &eacute;tablissement, l&rsquo;une dans un Etat contractant de la CVIM et non partie au Trait&eacute; OHADA, l&rsquo;autre dans un Etat de l&rsquo;espace OHADA. Elles peuvent convenir librement de la loi applicable en la choisissant lors de la formation du contrat&nbsp;; &agrave; d&eacute;faut, la solution classique des conflits de lois d&eacute;terminera cette l&eacute;gislation selon la nature du probl&egrave;me pos&eacute; (lieu de formation du contrat&nbsp;; lieu d&rsquo;ex&eacute;cution du contrat&hellip;) alors que le recours expr&egrave;s &agrave; la CVIM ou au droit OHADA e&ucirc;t pu &ecirc;tre plus avis&eacute;.</p> <p>La le&ccedil;on &agrave; tirer de cette sp&eacute;culation juridique est que le droit uniforme de l&rsquo;OHADA n&rsquo;&eacute;limine pas totalement les conflits de lois et qu&rsquo;il serait probablement judicieux de suivre le conseil de la doctrine d&rsquo;harmoniser le droit des contrats aux plans r&eacute;gional et mondial<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn9" name="_ftnref9">[9]</a>, notamment dans l&rsquo;espace OHADA.</p> <ol> <li><strong> Application mat&eacute;rielle</strong></li> </ol> <p><strong>1)</strong> Le Livre V de l&rsquo;AUDCG ainsi que la CVIM concernent la vente dans la d&eacute;finir. La d&eacute;finition se d&eacute;duit de l&rsquo;analyse des droits et obligations qui y sont soigneusement d&eacute;crits et permettent d&rsquo;exprimer cette d&eacute;finition de fa&ccedil;on concise mais essentielle : la vente est un contrat par lequel le vendeur s&rsquo;engage &agrave; transf&eacute;rer la propri&eacute;t&eacute; de biens d&eacute;termin&eacute;s &agrave; l&rsquo;acheteur en &eacute;change de l&rsquo;obligation, pour ce dernier, de payer le prix convenu.</p> <p>Cette premi&egrave;re condition exclut de l&rsquo;application de la CVIM et du droit de la vente commerciale, les contrats d&rsquo;entreprise et de services.</p> <p><strong>2)</strong> La vente doit intervenir entre commer&ccedil;ants ; cette condition est express&eacute;ment indiqu&eacute;e express&eacute;ment dans l&rsquo;AUDCG et non dans la CVIM. Il en r&eacute;sulte que la CVIM peut s&rsquo;appliquer aussi bien quand les contractants sont commer&ccedil;ants ou non (l&rsquo;acheteur &eacute;tant une personne exer&ccedil;ant une profession lib&eacute;rale) tandis que le droit uniforme ne le peut que si les deux parties sont commer&ccedil;antes<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn10" name="_ftnref10">[10]</a>.</p> <p>Toutefois, les deux textes excluent la vente aux consommateurs, c'est-&agrave;-dire aux personnes qui ach&egrave;tent pour des fins non professionnelles (article 203 AUDCG&nbsp;; article 2, a) CVIM)</p> <p><strong>3)</strong> Enfin, les deux l&eacute;gislations s&rsquo;accordent pour ne r&eacute;gir que les ventes de meubles corporels existants ou &agrave; fabriquer<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn11" name="_ftnref11">[11]</a>, ce qui exclut&nbsp;:</p> <p>- par nature, les immeubles dont les navires, bateaux, a&eacute;roglisseurs et a&eacute;ronefs et,</p> <p>- par &eacute;num&eacute;ration expresse des articles 203 AUDCG, 2 et 3 de la CVIM&nbsp;:</p> <p>* les ventes sur saisies ou par autorit&eacute; de justice (qui ne r&eacute;sultent pas de mouvements &eacute;conomiques de circulation des biens meubles)&nbsp;;</p> <p>* les ventes de valeurs mobili&egrave;res, effets de commerce, monnaies ou de devises (biens incorporels)&nbsp;;</p> <p>* les ventes dans lesquelles l&rsquo;obligation de la partie qui fournit des marchandises consiste essentiellement dans une fourniture de main-d&rsquo;&oelig;uvre ou d&rsquo;autres services (nettoyage&nbsp;; restauration&nbsp;; entretien&hellip;accompagn&eacute;s de la fourniture des &eacute;quipements ou produits n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;accomplissement du service).</p> <p>De cet inventaire des exclusions, il ressort que la CVIM est seule &agrave; exclure express&eacute;ment les ventes d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; si bien que l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour les parties de choisir telle ou telle convention en fonction des exclusions est tr&egrave;s r&eacute;duit.</p> <ol> <li><strong> DROIT OHADA DE LA VENTE COMMERCIALE ET DROIT INTERNE</strong></li> </ol> <p>Une fois &eacute;tabli le principe d&rsquo;application du droit OHADA de la vente &agrave; une relation contractuelle donn&eacute;e, quel r&ocirc;le exact celui-ci joue-t-il en droit interne&nbsp;?</p> <p>Le premier r&ocirc;le qu&rsquo;il peut &ecirc;tre appel&eacute; &agrave; jouer est celui auquel l&rsquo;invitent les articles 4 et 5 de la CVIM qui d&eacute;clare r&eacute;gir exclusivement la formation du contrat et les droits et obligations que le contrat de vente fait na&icirc;tre entre le vendeur et l&rsquo;acheteur sans toutefois concerner&nbsp;:</p> <p>- la validit&eacute; du contrat ni celle de chacune de ses clauses ni celle des usages en vigueur dans la profession des parties ou &nbsp;entre elles <a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn12" name="_ftnref12">[12]</a>;</p> <p>- les effets du contrat sur la propri&eacute;t&eacute; des marchandises vendues&nbsp;(transfert de propri&eacute;t&eacute;&nbsp;; transfert des risques);</p> <p>- la responsabilit&eacute; du vendeur pour d&eacute;c&egrave;s ou l&eacute;sions caus&eacute;s &agrave; quiconque par les marchandises&nbsp;;</p> <p>- les d&eacute;rogations apport&eacute;es par les parties &agrave; certaines dispositions de la CVIM<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn13" name="_ftnref13">[13]</a> en vertu de la libert&eacute; contractuelle.</p> <p>Le r&ocirc;le suppl&eacute;tif du droit OHADA de la vente se dessine ainsi. Mais si l&rsquo;on observe l&rsquo;article 205 AUDCG, on remarque que la vente commerciale est soumise, outre les dispositions de cet Acte uniforme, aux r&egrave;gles du droit commun sur tous les points non r&eacute;gl&eacute;s par le droit sp&eacute;cial de la vente. Ces points peuvent &ecirc;tre ceux d&eacute;j&agrave; cit&eacute;s par la CVIM comme tous ceux qui n&rsquo;en font pas partie.</p> <p>M&ecirc;me si les nombreux articles consacr&eacute;s &agrave; la vente de marchandises semblent envisager tous les aspects du contrat, sa formation, les obligations des parties, les sanctions de leur inex&eacute;cution, les effets du contrat sur la propri&eacute;t&eacute; et la prescription, il est difficile de faire la liste exhaustive des domaines dans lesquels le droit commun aurait vocation &agrave; compl&eacute;ter l&rsquo;immense droit sp&eacute;cial de la vente. Cette liste serait longue et r&eacute;sulterait d&rsquo;une longue et syst&eacute;matique recherche, ce qui rend l&rsquo;exercice impossible dans le cadre d&rsquo;une communication come celle-ci.</p> <p>On tiendra donc pour acquis que le droit commun a vocation &agrave; combler les interstices du droit sp&eacute;cial de la vente commerciale sans pouvoir en mesurer l&rsquo;&eacute;tendue.</p> <p>Par contre, une d&eacute;marche inverse est plus tentante&nbsp;et fructueuse : peut-on consid&eacute;rer que le droit sp&eacute;cial de la vente commerciale est susceptible d&rsquo;enrichir le droit g&eacute;n&eacute;ral des contrats et des obligations et, dans l&rsquo;affirmative, dans quelle mesure&nbsp;? On peut, de fa&ccedil;on empirique, mais non sans int&eacute;r&ecirc;t, proc&eacute;der &agrave; ces investigations en envisageant, de mani&egrave;re pragmatique et non exhaustive, les diff&eacute;rents plans sur lesquels le contrat de la vente commerciale de marchandises est r&eacute;glement&eacute;&nbsp;en les rassemblant autour de deux axes essentiels&nbsp;: d&rsquo;une part, la th&eacute;orie de la formation et de l&rsquo;interpr&eacute;tation des contrats et, d&rsquo;autre part, celle de l&rsquo;ex&eacute;cution des obligations.</p> <ol> <li><strong> Apports de la vente commerciale OHADA &agrave; la th&eacute;orie de la formation et de l&rsquo;interpr&eacute;tation des contrats<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn14" name="_ftnref14">[14]</a></strong></li> </ol> <p>* S&rsquo;agissant d&rsquo;un contrat commercial, la vente de marchandises se forme et se prouve librement ; il n&rsquo;est soumis &agrave; aucun formalisme particulier et s&rsquo;il est &eacute;tabli par &eacute;crit, celui-ci doit s&rsquo;entendre de toute communication utilisant un support &eacute;crit y compris le t&eacute;l&eacute;gramme, le t&eacute;lex ou la photocopie (articles 208 et 209 AUDCG). On s&rsquo;&eacute;tonnera que le support &eacute;lectronique n&rsquo;ait pas &eacute;t&eacute; pr&eacute;vu ou envisag&eacute; alors qu&rsquo;il a d&eacute;j&agrave; conquis son caract&egrave;re probatoire dans les droits UEMOA et CEMAC des instruments de paiement<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn15" name="_ftnref15">[15]</a> et dans l&rsquo;avant projet d&rsquo;Acte uniforme sur le droit des contrats et des obligations<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn16" name="_ftnref16">[16]</a>. Il est dommage que l&rsquo;OHADA n&rsquo;ait pas introduit cette forme d&rsquo;&eacute;crit dans le droit positif de la vente mais tout porte &agrave; croire qu&rsquo;il le sera, sinon sur le plan l&eacute;gislatif, du moins sur le terrain jurisprudentiel.</p> <p>** S&rsquo;agissant d&rsquo;un contrat consensuel, l&rsquo;AUDCG r&egrave;gle minutieusement la d&eacute;termination du contenu et de la rencontre des volont&eacute;s en d&eacute;finissant et r&eacute;glementant respectivement et successivement l&rsquo;offre et l&rsquo;acceptation (articles 210 &agrave; 216). La pr&eacute;cision et la pertinence de ces d&eacute;finitions inclinent &agrave; transposer ces r&egrave;gles dans tous les cas o&ugrave; les transactions se font entre personnes &eacute;loign&eacute;es (m&ecirc;me sur le plan interne) et usent de nombreuses correspondances &eacute;crites ou orales pour n&eacute;gocier et pr&eacute;ciser leurs intentions respectives par des propositions et des contre propositions avant de conclure d&eacute;finitivement&nbsp;: contrats de location, de pr&ecirc;ts, de services&hellip;.Hormis le S&eacute;n&eacute;gal qui a accompli cette innovation d&rsquo;ins&eacute;rer de telles r&egrave;gles de n&eacute;gociation entre personnes &eacute;loign&eacute;es dans son code des obligations civiles et commerciales<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn17" name="_ftnref17">[17]</a>, aucune autre l&eacute;gislation interne des Etats de l&rsquo;espace OHADA ne l&rsquo;a fait. Il n&rsquo;y a aucune raison de ne pas le faire aussi bien sur le plan l&eacute;gislatif que sur le plan jurisprudentiel.</p> <p>*** Les articles 206 et 207 AUDCG posent des r&egrave;gles d&rsquo;interpr&eacute;tation de la volont&eacute; et du comportement des parties qui ne sont pas sans rappeler les dispositions des articles 1156 et suivants du code civil mais ils ajoutent aux suggestions (voire injonctions) d&rsquo;interpr&eacute;tation de ces articles les pratiques qui se sont &eacute;tablies entre elles ou dans la profession<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn18" name="_ftnref18">[18]</a> ; ces derniers &eacute;l&eacute;ments sont parfaitement transposables dans le monde des affaires quelle que soit le contrat envisag&eacute; entre les parties qui sont en relations d&rsquo;affaires constantes &nbsp;: pr&ecirc;t&nbsp;; location&nbsp;; prestation de service&nbsp;; contrat d&rsquo;entreprise.</p> <ol> <li><strong>Apports de la vente commerciale OHADA &agrave; la th&eacute;orie des obligations.</strong></li> </ol> <p>La th&eacute;orie g&eacute;n&eacute;rale des obligations peut s&rsquo;enrichir des r&egrave;gles pr&eacute;cises d&rsquo;ex&eacute;cution de l&rsquo;obligation de remettre une chose corporelle et celle de la recevoir qui est au c&oelig;ur du contrat de vente qui transf&egrave;re la propri&eacute;t&eacute; mais &eacute;galement de nombreuses autres conventions qui comportent l&rsquo;obligation de transf&eacute;rer l&rsquo;usage, la jouissance ou la d&eacute;tention d&rsquo;un bien corporel (pr&ecirc;t, location, d&eacute;p&ocirc;t, gardiennage&hellip;).</p> <ol> <li><strong>Les obligations du vendeur.</strong></li> <li><strong>a) </strong><strong>L&rsquo;obligation de livraison.</strong></li> </ol> <p>Le l&eacute;gislateur OHADA a privil&eacute;gi&eacute; la volont&eacute; des parties sur toutes les modalit&eacute;s de la livraison. Mais, pr&eacute;voyant leur silence, il a pris des dispositions suppl&eacute;tives quant au lieu et &agrave; la date de la livraison qui sont parfaitement transposables aux autres conventions g&eacute;n&eacute;ratrices de l&rsquo;obligation de remettre ou de restituer une chose &agrave; autrui.</p> <p>Concernant le lieu, le vendeur (ou tout autre contractant oblig&eacute; de livrer) est tenu de remettre les marchandises &agrave; un transporteur si le contrat pr&eacute;voit un contrat de transport&nbsp;; dans les autres cas, il doit les mettre &agrave; la disposition de l&rsquo;acheteur (ou de tout autre contractant) au lieu o&ugrave; elles ont &eacute;t&eacute; fabriqu&eacute;es, o&ugrave; elles sont stock&eacute;es, ou au lieu o&ugrave; le vendeur (ou tout autre contractant oblig&eacute; de la m&ecirc;me mani&egrave;re) a son principal &eacute;tablissement (article 220 AUDCG).</p> <p>Quant au moment de la livraison, s&rsquo;il n&rsquo;est pas pr&eacute;cis&eacute; par le contrat, la marchandise doit &ecirc;tre livr&eacute;e par le vendeur ou toute personne oblig&eacute;e de m&ecirc;me mani&egrave;re dans un d&eacute;lai raisonnable (d&eacute;termin&eacute; sans doute par les usages ou la raison) (article 222 AUDCG).</p> <p>Le vendeur est &eacute;galement tenu de d&eacute;livrer, s&rsquo;il y a lieu, tous les documents se rapportant aux marchandises (lettre de voiture, connaissement, fiches techniques, modes d&rsquo;emploi&nbsp;; certificat d&rsquo;assurances et de conformit&eacute;&hellip;) (article 219 UDCG). Dans ce cas, ces documents doivent &ecirc;tre remis en m&ecirc;me temps que la chose. Cette obligation accessoire est inh&eacute;rente &agrave; toute obligation de d&eacute;livrer une chose dont le cocontractant doit pouvoir user ou jouir sans trouble (louage&nbsp;; pr&ecirc;t&hellip;).</p> <ol> <li><strong>b) </strong><strong>L&rsquo;obligation de conformit&eacute;.</strong></li> </ol> <p>Le vendeur doit livrer les marchandises dans la qualit&eacute;, la quantit&eacute;, la sp&eacute;cification, le</p> <p>conditionnement et l&rsquo;emballage correspondant &agrave; ceux pr&eacute;vus au contrat. L&rsquo;article 224 AUDCG d&eacute;crit les conditions de cette conformit&eacute; &agrave; d&eacute;faut de stipulation contraire des parties<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn19" name="_ftnref19">[19]</a>.</p> <p>Le vendeur est responsable de tout d&eacute;faut de conformit&eacute; m&ecirc;me si ce d&eacute;faut n&rsquo;appara&icirc;t qu&rsquo;apr&egrave;s le transfert de propri&eacute;t&eacute;&nbsp;; il devrait en &ecirc;tre de m&ecirc;me dans les contrats impliquant un transfert de jouissance, d&rsquo;usage ou de d&eacute;tention (selon le contrat).Toutefois, il peut r&eacute;parer le manquement &agrave; son obligation dans les conditions &eacute;dict&eacute;es par l&rsquo;article 226 AUDCG &eacute;galement valable pour toute convention autre que la vente impliquant une mise &agrave; disposition de biens corporels.</p> <p>L&rsquo;AUDCG r&egrave;gle &eacute;galement les conditions dans lesquelles l&rsquo;acqu&eacute;reur doit v&eacute;rifier la conformit&eacute; des marchandises qui lui sont livr&eacute;es, &agrave; peine de d&eacute;ch&eacute;ance du droit de se pr&eacute;valoir du d&eacute;faut de conformit&eacute; (article 227 AUDCG). Par analogie, cette obligation peut incomber &agrave; tout cr&eacute;ancier d&rsquo;une obligation de d&eacute;livrance de biens corporels dans des contrats autres que la vente.</p> <ol> <li><strong>c) </strong><strong>L&rsquo;obligation de garantie.</strong></li> </ol> <p>Elle est double.</p> <p>c-1) En premier lieu, elle consiste pour le vendeur, &agrave; livrer des marchandises libres de toute pr&eacute;tention ou droit d&rsquo;un tiers sauf si l&rsquo;acheteur accepte de prendre des marchandises dans ces conditions (article 230). Il n&rsquo;y a aucune raison de ne pas &eacute;tendre cette garantie juridique de paisible jouissance &agrave; tous ceux qui ont droit &agrave; une jouissance ou d&eacute;tention paisible de la chose g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par des contrats autres que la vente (location&nbsp;; pr&ecirc;t&nbsp;; d&eacute;p&ocirc;t&hellip;).</p> <p>c-2) En outre, le vendeur doit garantir le vice cach&eacute; de la chose vendue qui diminue tellement son usage que l&rsquo;acheteur ne l&rsquo;aurait pas acquise ou en aurait donn&eacute; un prix moindre s&rsquo;il l&rsquo;avait connu (article 231 AUDCG). Cette garantie profite &agrave; l&rsquo;acheteur et au sous-acqu&eacute;reur contre le vendeur contre le fabricant ou un vendeur interm&eacute;diaire. Une clause limitative de garantie est possible. De la m&ecirc;me fa&ccedil;on, une telle garantie doit pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; tout cr&eacute;ancier d&rsquo;un droit de jouissance ou de d&eacute;tention de la chose faute de quoi, l&rsquo;essence m&ecirc;me du contrat de pr&ecirc;t, de location ou d&rsquo;entreprise (par exemple) serait compromise.</p> <ol start="2"> <li><strong>Les obligations de l&rsquo;acheteur.</strong></li> </ol> <p>L&rsquo;acheteur s&rsquo;oblige &agrave; payer le prix et &agrave; prendre livraison des marchandises. Il devrait en &ecirc;tre de m&ecirc;me, mutatis mutandis, de tous les d&eacute;biteurs d&rsquo;un prix contre transfert &agrave; leur profit de la jouissance, de la d&eacute;tention ou de l&rsquo;usage d&rsquo;un bien corporel. C&rsquo;est du moins ce qu&rsquo;il faut d&eacute;duire de tout contrat &agrave; titre on&eacute;reux qui postule une remise de la chose contre un prix &agrave; acquitter.</p> <ol> <li><strong>a) </strong><strong>Le paiement du prix.</strong></li> </ol> <p>A d&eacute;faut de stipulation d&rsquo;un lieu particulier, le paiement se fait&nbsp;: &agrave; l&rsquo;&eacute;tablissement du vendeur ou au lieu de livraison des marchandises si le paiement doit &ecirc;tre fait contre livraison (article 237 AUDCG).</p> <p>A d&eacute;faut de stipulation particuli&egrave;re sur le moment du paiement, celui-ci doit avoir lieu lorsque le vendeur met &agrave; la disposition de l&rsquo;acheteur&nbsp;: soit les marchandises, soit les documents repr&eacute;sentatifs des marchandises (si le vendeur n&rsquo;a pas fait du paiement une condition de remise de ces choses).</p> <p>Ces r&egrave;gles sur le lieu de paiement d&rsquo;une somme d&rsquo;argent (paiement qu&eacute;rable ou portable) et sur le moment dudit paiement peuvent parfaitement &ecirc;tre retenues, de fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, en droit des obligations impliquant le paiement d&rsquo;un prix contre remise d&rsquo;une chose .</p> <ol> <li><strong>b) </strong><strong>L&rsquo;obligation de prendre livraison.</strong></li> </ol> <p>Cette obligation consiste pour l&rsquo;acheteur &agrave; accomplir tous actes juridiques et mat&eacute;riels</p> <p>de son ressort (autorisation d&rsquo;importation, mise &agrave; disposition d&rsquo;un lieu de livraison&hellip;) qu&rsquo;on peut attendre de lui pour permettre au vendeur d&rsquo;effectuer la livraison des marchandises (article 240 AUDCG). Une telle obligation est parfaite concevable &agrave; la charge de toute personne cr&eacute;anci&egrave;re d&rsquo;une obligation de livraison, quel que soit le contrat.</p> <p>A d&eacute;faut de paiement du prix ou si l&rsquo;acheteur tarde &agrave; prendre livraison, le vendeur est en droit de retenir la marchandise mais est oblig&eacute; de prendre des mesures de conservation aux frais de l&rsquo;acheteur. Il peut m&ecirc;me les vendre et r&eacute;clamer &agrave; l&rsquo;acheteur le remboursement des frais de conservation et la diff&eacute;rence de prix s&rsquo;il y en a une en sa d&eacute;faveur. Cette derni&egrave;re r&egrave;gle (vente des marchandises) ne para&icirc;t pas pouvoir &ecirc;tre transpos&eacute;e &agrave; des contrats n&rsquo;impliquant pas un transfert de propri&eacute;t&eacute; alors que celle qui pr&eacute;c&egrave;de peut parfaitement l&rsquo;&ecirc;tre.</p> <ol start="3"> <li><strong> Le transfert de la garde et des risques</strong></li> <li><strong>a) </strong><strong>Le transfert de propri&eacute;t&eacute;.</strong></li> </ol> <p>En principe, le transfert de propri&eacute;t&eacute; s&rsquo;op&egrave;re d&egrave;s la prise de livraison des marchandises</p> <p>par l&rsquo;acheteur. Mais les parties peuvent convenir d&rsquo;une autre r&egrave;gle de transfert notamment reporter ce transfert jusqu&rsquo;au paiement complet du prix au moyen d&rsquo;une clause de r&eacute;serve de propri&eacute;t&eacute; (articles 283 et 284 AUDCG). Les conditions de validit&eacute; de cette clause entre les parties et de son opposabilit&eacute; aux tiers sont r&eacute;gl&eacute;es par les articles 284 et 59 et 60 AUDCG<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn20" name="_ftnref20">[20]</a>. Ces r&egrave;gles ne sont pas transposables en dehors du contrat de vente.</p> <p>En effet, pour d&rsquo;autres contrats postulant la remise d&rsquo;une chose &agrave; une personne qui n&rsquo;en devient pas propri&eacute;taire, ce n&rsquo;est que le probl&egrave;me du transfert de la garde qui se pose en mati&egrave;re de responsabilit&eacute; d&eacute;lictuelle vis-&agrave;-vis des tiers et de responsabilit&eacute; contractuelle vis-&agrave;-vis du propri&eacute;taire ou du remettant. Dans ces cas, la remise de la chose ne transf&egrave;re la garde mat&eacute;rielle et juridique que dans les conditions convenues par les parties, la remise mat&eacute;rielle de la chose faisant pr&eacute;sumer le transfert de la garde au r&eacute;cipiendaire..</p> <ol> <li><strong>b) </strong><strong>Le transfert des risques.</strong></li> </ol> <p>Le transfert de propri&eacute;t&eacute; entra&icirc;ne le transfert des risques, c'est-&agrave;-dire que la perte totale ou partielle de la chose est support&eacute;e par son propri&eacute;taire. Il en r&eacute;sulte que toute perte ou d&eacute;t&eacute;rioration des marchandises survenue apr&egrave;s ce moment ne dispense pas l&rsquo;acheteur de payer le prix sauf si ces &eacute;v&eacute;nements sont dus &agrave; un fait du vendeur (mauvais emballage ou conditionnement, par exemple) (article 285 AUDCG).</p> <p>Lorsque le contrat de vente implique un contrat de transport, les risques sont transf&eacute;r&eacute;s &agrave; l&rsquo;acheteur &agrave; partir de la remise des marchandises au premier transporteur m&ecirc;me si le vendeur est autoris&eacute; &agrave; conserver les documents repr&eacute;sentatifs des marchandises (articles 286 AUDCG).</p> <p>Les conditions dans lesquelles le transfert de propri&eacute;t&eacute; s&rsquo;op&egrave;re pour d&eacute;terminer celui qui, du vendeur ou de l&rsquo;acheteur doit en supporter la perte ne sont pas de mise dans tous les autres contrats que la vente, m&ecirc;me s&rsquo;ils impliquent une obligation de remettre la chose &agrave; autrui et &agrave; celui-ci de payer un prix.</p> <ol> <li><strong>Les apports au contentieux.</strong></li> </ol> <p>En fait, l&rsquo;AUDCG pr&eacute;voit deux cat&eacute;gories de r&egrave;gles pour organiser le contentieux entre les parties au contrat de vente&nbsp;: des r&egrave;gles g&eacute;n&eacute;rales et des r&egrave;gles sp&eacute;ciales, seules les r&egrave;gles g&eacute;n&eacute;rales &eacute;tant transposables aux contrats autres que la vente.</p> <p>Ces r&egrave;gles manifestent nettement la volont&eacute; du l&eacute;gislateur OHADA de favoriser le maintien du contrat autant que possible ou d&rsquo;en encadrer la r&eacute;solution<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn21" name="_ftnref21">[21]</a>.</p> <ol> <li><strong>a) </strong><strong>L&rsquo;exception d&rsquo;inex&eacute;cution pr&eacute;ventive</strong></li> </ol> <p>En plus de l&rsquo;exception d&rsquo;inex&eacute;cution de r&eacute;torsion admise lorsque l&rsquo;une des parties n&rsquo;ex&eacute;cute pas ses obligations, l&rsquo;article 245 AUDCG pr&eacute;voit trois cas d&rsquo;exception d&rsquo;inex&eacute;cution pr&eacute;ventive au profit d&rsquo;une des parties lorsqu&rsquo;il appara&icirc;t que l&rsquo;autre n&rsquo;ex&eacute;cutera pas une partie essentielle de ses obligations du fait&nbsp;: d&rsquo;une grave insuffisance dans sa capacit&eacute; d&rsquo;ex&eacute;cution&nbsp;; ou de son insolvabilit&eacute;&nbsp;; ou de la mani&egrave;re dont elle s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; ex&eacute;cuter ou ex&eacute;cute le contrat.</p> <p>Cette exception d&rsquo;inex&eacute;cution pr&eacute;ventive ne doit pas &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute;e exclusivement au contrat de vente&nbsp;; la crainte raisonnable et fond&eacute;e de ne pas voir son partenaire respecter ses engagements dans les hypoth&egrave;ses &eacute;voqu&eacute;es plus haut peut parfaitement justifier une telle exception d&rsquo;inex&eacute;cution.</p> <ol> <li><strong>b) </strong><strong>La r&eacute;solution</strong> pr&eacute;ventive</li> </ol> <p>De la m&ecirc;me fa&ccedil;on que pour l&rsquo;exception d&rsquo;inex&eacute;cution pr&eacute;ventive, le l&eacute;gislateur a institu&eacute;, &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la r&eacute;solution pour inex&eacute;cution grave de ses obligations par l&rsquo;une des parties, la r&eacute;solution pr&eacute;ventive si &laquo;&nbsp;avant l&rsquo;ex&eacute;cution du contrat, il est manifeste qu&rsquo;une partie commettra un manquement essentiel &agrave; ses obligations&nbsp;&raquo; (article 248 AUDCG).</p> <p>Un manquement essentiel est celui qui cause un pr&eacute;judice tel qu&rsquo;il prive substantiellement le cr&eacute;ancier des obligations inex&eacute;cut&eacute;es et de ce qu&rsquo;il &eacute;tait en droit d&rsquo;attendre du contrat sauf si ce manquement est d&ucirc; au fait d&rsquo;un tiers ou &agrave; la survenance d&rsquo;un &eacute;v&eacute;nement de force majeure (article 267 AUDCG)<a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftn22" name="_ftnref22">[22]</a>.</p> <p>Les cons&eacute;quences g&eacute;n&eacute;rales de la r&eacute;solution et celles particuli&egrave;res &agrave; l&rsquo;acheteur et au vendeur sont r&eacute;gl&eacute;es par les articles 269 &agrave; 273 AUDCG et sont si particuli&egrave;res &agrave; la vente qu&rsquo;elles ne sont pas transposables aux contrats n&rsquo;emportant pas transfert de propri&eacute;t&eacute;..</p> <p><strong>&nbsp;</strong></p> <p><strong>ANNEXE</strong></p> <p><strong>BREVE BIBLIOGRAPHIE SUR LA VENTE COMMERCIALE EN DROIT OHADA</strong></p> <p><strong>- ADIDO Roch, R&eacute;flexion sur le transfert de propri&eacute;t&eacute; des marchandises vendues dans l&rsquo;espace francophone &agrave; la lumi&egrave;re du droit fran&ccedil;ais, Penant, octobre-d&eacute;cembre 2003, n&deg; 845, p. 464 et s.</strong></p> <p><strong>- ADJITA Akrawati Shamsidine, L&rsquo;interpr&eacute;tation de la volont&eacute; des parties dans la vente commerciale Ohada, Penant, n&deg; 841, octobre-d&eacute;cembre 2002, p. 473.</strong></p> <p><strong>- BROU Mathurin Kouakou, La protection des vendeurs de biens avec clause de r&eacute;serve de propri&eacute;t&eacute; dans les proc&eacute;dures collectives&nbsp;: l&rsquo;apport du Trait&eacute; OHADA, Penant n&deg; 837, septembre &ndash; d&eacute;cembre 2001.</strong></p> <p><strong>- BROU Kouakou Mathurin, La protection des vendeurs de biens avec clause de r&eacute;serve de propri&eacute;t&eacute; dans les proc&eacute;dures collectives : l'apport du trait&eacute; OHADA, Revue de la recherche juridique, Droit prospectif, 2001-1, p. 273 s.</strong></p> <p><strong>- CASTELLANI Luca G., Assurer l&rsquo;harmonisation du droit des contrats aux niveaux r&eacute;gional et mondial&nbsp;: la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente international de marchandises et le r&ocirc;le de la CNUDCI, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n&deg; 1/2, p. 101. </strong><strong>OHDATA D-09-07</strong></p> <p><strong>- CASTELLANI Luca G.</strong><strong>, Ensuring Harmonisation of Contract Law at Regional and Global Level : the United Nations Convention on Contracts for the International Sale of Goods and the Role of UNCITRAL. <em>Actes du Colloque sur l&rsquo;harmonisation du droit OHADA des contrats &ndash; Ouagadougou 2007. Revue de droit Uniforme, UNIDROIT, 2008, p. 101. </em>Ohadata D-09-08</strong></p> <p><strong>- DARANKOUM Emmanuel S., Le crit&egrave;re de privation substantielle, condition de la r&eacute;solution dans la vente commerciale OHADA, Annales de la Facult&eacute; de droit de Dschang, 2002, Annales de la Facult&eacute; de droit de Dschang, 2002, p.177 Ohadata D-04-45.</strong></p> <p><strong>- DARANKOUM Sibidi Emmanuel, La p&eacute;rennit&eacute; du lien contractuel dans la vente commerciale Ohada, Penant n&deg; 853, p. 500.</strong></p> <p><strong>- DIALLO Souleymane, La cession de fonds de commerce en droit ivoirien, Ecodroit, n&deg; 5, novembre 2001, p. 11.</strong></p> <p><strong>- FENEON Alain, L&rsquo;influence de la CVIM sur le nouveau droit de la vente commerciale, Penant, n&deg; 853, p. 464.</strong></p> <p><strong>- FENEON Alain et GOMEZ Jean-Ren&eacute;, &laquo;&nbsp;Le droit de la vente commerciale&nbsp;&raquo;, Cahiers juridiques et fiscaux, CFCE, 1998, n&deg; 2, p. 271.</strong></p> <p><strong>- FERRARI Franco, International sales law in the light of the OHBLA (</strong>Organization for Harmonization of Business Law in Africa)<strong> uniform act relating to general commercial law and the 1980 Vienna sales convention , RDAI, 2001, n&deg; 5, p. 599.</strong></p> <p><strong>- GOMEZ Jean-Ren&eacute;, &laquo;&nbsp;Un nouveau droit de la vente commerciale en Afrique&nbsp;&raquo;, Recueil Penant 1998, n&deg; 827, p. 145.</strong></p> <p><strong>- ISSA-SAYEGH Joseph, Pr&eacute;sentation des dispositions sur la vente commerciale Ohadata D-06-16</strong></p> <p><strong>- MBA OWONO Charles, Non conformit&eacute; et vices cach&eacute;s dans la vente commerciale en droit uniforme africain, Juris P&eacute;riodique n&deg; 41, janvier-mars 2000, p. 107-127.</strong></p> <p><strong>- MWEZE Murhulala, La vente commerciale en droits congolais et OHADA Ohadata D-05- 34</strong></p> <p><strong>- NEVRY Roger, L&rsquo;adaptation du prix dans une vente internationale de marchandises par l'arbitre international, Penant n&deg; 838, p. 20.</strong></p> <p><strong>- NSIE Etienne, La formation du contrat de vente commerciale en Afrique, Penant, n&deg; 829, janvier-avril 1999, p. 5. (VENTE COMMERCIALE - FORMATION).</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Articles 202 &agrave; 288 AUDCG</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> GOMEZ Jean-Ren&eacute;, &laquo;&nbsp;Un nouveau droit de la vente commerciale en Afrique&nbsp;&raquo;, Recueil Penant 1998, n&deg; 827, p. 145.- FENEON Alain et GOMEZ Jean-Ren&eacute;, &laquo;&nbsp;Le droit de la vente commerciale&nbsp;&raquo;, Cahiers juridiques et fiscaux, CFCE, 1998, n&deg; 2, p. 271</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Articles 1582 &agrave; 1673 du code civil soit 92 articles. Pour la majorit&eacute; des articles, ceux de l&rsquo;AUDCG sont plus longs que ceux du code civil.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> A notre connaissance, seuls le S&eacute;n&eacute;gal en 1966 (articles 261 &agrave; 371 du code des obligations civiles et commerciales) et la Guin&eacute;e en 1992 (articles 2243 &agrave; 2270 du code des activit&eacute;s &eacute;conomiques de 1992) avaient r&eacute;form&eacute; le droit commun de la vente. Pour un exemple de droit compar&eacute; entre le droit OHADA et la l&eacute;gislation de la RDC sur la vente, voir MWEZE Murhulala, La vente commerciale en droits congolais et OHADA. Ohadata D-05- 34</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref5" name="_ftn5">[5]</a> CISG en anglais*</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref6" name="_ftn6">[6]</a> Voir Luca G. CASTELLINI, Assurer l&rsquo;harmonisation du droit des contrats au niveau r&eacute;gional et mondial&nbsp;: la convention des Nations Unies sur la vente internationale des marchandises et le r&ocirc;le de la CNUDCI, Revue UNIDROIT, 2008, p. 101. <strong>- </strong>CASTELLANI Luca G., Ensuring Harmonisation of Contract Law at Regional and Global Level : the United Nations Convention on Contracts for the International Sale of Goods and the Role of UNCITRAL. <em>Actes du Colloque sur l&rsquo;harmonisation du droit OHADA des contrats &ndash; Ouagadougou 2007. Revue de droit Uniforme, UNIDROIT, 2008, p. 101. </em>Ohadata D-09-08</p> <p>Voir &eacute;galement Franco FERRARI, International sales law in the light of the OHBLA (OHADA) uniform Act relating to general commercial law and the 1980 Vienna Sales convention, RDAI/IBLJ, n&deg; , 2001, p. 599; selon cet auteur, cette Convention est entr&eacute;e en vigueur dans 57 Etats et couvre 2/3 du commerce mondial.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref7" name="_ftn7">[7]</a> Alain FENEON, L&rsquo;influence de la CVIM sur le nouveau droit africain de la vente commerciale, Penant n&deg; 853, p. 464. &ndash; Alain FENEON et Jean-Ren&eacute; GOMEZ, Le droit de la vente commerciale&nbsp;&raquo;, Cahiers juridiques et fiscaux, CFCE, 1998, n&deg; 2, p. 271.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref8" name="_ftn8">[8]</a> Sauf pour les articles 275 &agrave;&nbsp;280 AUDCG relatifs &agrave; la prescription. Cf article 281 AUDCG</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref9" name="_ftn9">[9]</a> Voir Luca G. CASTELLANI, Assurer l&rsquo;harmonisation du droit des contrats aux niveaux r&eacute;gional et mondial&nbsp;: la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de marchandises et le r&ocirc;le de la CNUDCI, Revue UNIDROIT, 2008, p. 101</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref10" name="_ftn10">[10]</a> Voir Franco FERRARI, op. cit., p. 601, n&deg;4</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref11" name="_ftn11">[11]</a> Les contrats de fourniture de marchandises &agrave; fabriquer ou &agrave; produire sont r&eacute;put&eacute;s ventes, &agrave; moins que la partie qui commande celles-ci n'ait &agrave; fournir une part essentielle des &eacute;l&eacute;ments mat&eacute;riels n&eacute;cessaires &agrave; cette fabrication ou production auquel cas, le contrat unissant les parties est un contrat d&rsquo;entreprise. Il en serait ainsi, par exemple, d&rsquo;une entreprise qui serait charg&eacute;e d&rsquo;assembler les divers &eacute;l&eacute;ments mat&eacute;riels apport&eacute;s par la partie d&eacute;sireuse d&rsquo;obtenir un produit fini (assemblage des pi&egrave;ces d&rsquo;une machine&nbsp;; d&rsquo;un avion&nbsp;; d&rsquo;une voiture, d&rsquo;un navire&hellip;).</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref12" name="_ftn12">[12]</a> L&rsquo;article 4 est consolid&eacute; par l&rsquo;article 9 de la CVIM. La m&ecirc;me disposition se trouve dans l&rsquo;article 206 AUDCG.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref13" name="_ftn13">[13]</a> Sous r&eacute;serve des dispositions de l&rsquo;article 12 de la dite convention.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref14" name="_ftn14">[14]</a> - NSIE Etienne, La formation du contrat de vente commerciale en Afrique, Penant, n&deg; 829, janvier-avril 1999, p. 5</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref15" name="_ftn15">[15]</a> Articles 133 &agrave; 148 du R&egrave;glement UEMOA du 19 septembre 2002 sur les Instruments de paiement. R&egrave;glement CEMAC du 4 avril 2003 relatif aux syst&egrave;mes de paiement</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref16" name="_ftn16">[16]</a> Article 95 de l&rsquo;avant-projet de la Fondation de droit continental.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref17" name="_ftn17">[17]</a> Articles 81 et suivants COCC</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref18" name="_ftn18">[18]</a> - ADJITA Akrawati Shamsidine, L&rsquo;interpr&eacute;tation de la volont&eacute; des parties dans la vente commerciale Ohada, Penant, n&deg; 841, octobre-d&eacute;cembre 2002, p. 473</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref19" name="_ftn19">[19]</a> - MBA OWONO Charles, Non conformit&eacute; et vices cach&eacute;s dans la vente commerciale en droit uniforme africain, Juris P&eacute;riodique n&deg; 41, janvier-mars 2000, p. 107-127.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref20" name="_ftn20">[20]</a> - ADIDO Roch, R&eacute;flexion sur le transfert de propri&eacute;t&eacute; des marchandises vendues dans l&rsquo;espace francophone &agrave; la lumi&egrave;re du droit fran&ccedil;ais, Penant, octobre-d&eacute;cembre 2003, n&deg; 845, p. 464 et s</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref21" name="_ftn21">[21]</a> - NSIE Etienne, La sanction de l&rsquo;inex&eacute;cution des obligations des parties dans le contrat de vente, Penant n&deg; 850, Janvier-Mars 2005, p. 96.</p> <p><a href="http://www.legavox.fr/blog/club-ohada-bukavu/vente-commerciale-droit-ohada-apports-4922.htm#_ftnref22" name="_ftn22">[22]</a> DARANKOUM Emmanuel S., Le crit&egrave;re de privation substantielle, condition de la r&eacute;solution dans la vente commerciale OHADA, Annales de la Facult&eacute; de droit de Dschang, 2002, Annales de la Facult&eacute; de droit de Dschang, 2002, p.177 Ohadata D-04-45. Exemples de manquement essentiel&nbsp;: <em>le d&eacute;faut de l&rsquo;acheteur de fournir, &agrave; la date pr&eacute;vue, le cr&eacute;dit documentaire irr&eacute;vocable ou la garantie &agrave; premi&egrave;re demande qu&rsquo;il s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; &agrave; obtenir&nbsp;; le d&eacute;faut du vendeur de livrer les marchandises pr&eacute;vues avant la date impartie dans le contrat pour &ecirc;tre expos&eacute;es dans une foire commerciale&nbsp;; le d&eacute;faut par l&rsquo;acheteur de pr&eacute;senter les documents d&rsquo;exon&eacute;ration des droits de douane ayant motiv&eacute; le renvoi des marchandises &agrave; leur exp&eacute;diteur&hellip;</em>- DARANKOUM Sibidi Emmanuel, La p&eacute;rennit&eacute; du lien contractuel dans la vente commerciale Ohada, Penant n&deg; 853, p. 500</p> <p><strong>Joseph ISSA SAYEGH</strong></p> <p><strong>Professeur honoraire</strong></p> <p><strong>Janvier 2011</strong></p> <p><strong>UNIDA/OHADA.COM</strong></p> </div>
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AMOS BERTRAND 2025-04-12 18:31:24.0
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AMOS BERTRAND 2025-04-12 18:31:32.0
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